Prise en charge médicale précoce des patients Covid-19 en ambulatoire

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A l’attention de la commission des pétitions

Madame la Présidente de la Chambre des Députés
Mesdames et Messieurs les Députés

Beaucoup ont été intellectuellement séduits par l’idée que le monde serait sauvé par un vaccin. Force est de constater que la vaccination seule, présentée comme un miracle, ne suffit pas à enrayer l’épidémie. Depuis plusieurs mois, j’invite le secteur professionnel à ouvrir le débat scientifique sur d’autres pistes. La stratégie actuelle de lutte contre le virus, qui repose uniquement sur les vaccins, n’est pas la seule option sanitaire.

Ma mission est de prendre en charge les patients Covid-19 dès l’apparition des premiers symptômes et de traiter ces patients précocement pour prévenir les complications. C’est pendant cette période de latence que surviennent les complications et qu’on se retrouve en réanimation. Lorsque les patients sont positifs, les mettre en quarantaine à domicile avec du paracétamol et attendre qu’ils soient suffisamment malades pour aller à l’hôpital est une fausse couche médicale.

Depuis mars 2020, j’ai construit une expertise dans le domaine qui s’étoffe et se consolide de jour en jour. Le but est de diagnostiquer rapidement et non au bout de dix jours comme le recommandent les politiques. Ce protocole permet d’éviter au maximum une évolution dramatique voire mortelle du patient hospitalisé et/ou en réanimation. L’efficacité de l’expertise qui en résulte est quantifiée. Il sera bientôt publié dans une revue scientifique internationale. Sur les plus de 20 000 patients que j’ai soignés et les 4 000 échantillons de sang prélevés, peu sont allés en soins intensifs et ceux qui sont décédés ont été soignés trop tard. La loi sur les droits de l’homme du patient de 2002 est pleinement respectée par ce savoir-faire.

Entre 2 et 8 % des patients infectés ne développent jamais d’anticorps. Même si la production d’anticorps est d’autant plus probable que les symptômes sont forts, la réponse immunitaire ne fonctionne pas toujours. Il en va de même pour certains vaccinés, même avec les deux doses recommandées. C’est pourquoi je préconise depuis bientôt deux ans une prise de sang en Belgique. Une personne vaccinée peut avoir une faible immunité, tout comme une personne non vaccinée peut avoir une immunité adéquate. Seul un test sanguin peut déterminer l’état d’un individu. Il est inacceptable d’inviter des personnes pour 3 voire 4 doses de vaccin sans connaître la sérologie individuelle.

Une réponse à une pandémie doit être organisée sur la base de quatre piliers principaux. Premièrement des informations correctes doivent être fournies au patient. Deuxièmement les mesures barrières pour limiter la contamination et la propagation du virus doivent être observées en permanence. Le troisième consiste à traiter le patient symptomatique le plus tôt possible. Contrairement à d’autres infections, Covid-19 a un démarrage lent. Et là on s’est rendu compte qu’il y a un moment avant que le patient ne tombe malade qu’il doit être hospitalisé. Le quatrième pilier est l’hôpital. Mais cela doit être considéré comme un filet de sécurité et non comme une fin en soi, car la plupart des décès surviennent à l’hôpital. Regardez simplement les statistiques.

Si je pouvais être entendu par vous, nous ferions des progrès pour arrêter cette pandémie.

Merci, Mesdames et Messieurs, chers collègues, d’avoir lu attentivement ma demande.

J’ai hâte d’avoir de vos nouvelles.

Cordialement

Docteur David Bouillon.

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